Les freins psychologiques qui nous empêchent de maigrir Tout est dans la tête !

Parfois pour maigrir, il faut plus qu’un régime et du sport. Il faut aussi le vouloir. Pas seulement consciemment, mais aussi inconsciemment. 

Parce que nos kilos, plus que notre alimentation, sont surtout le reflet de notre moi, de notre monde intime, avec ses failles et ses faiblesses. Et perdre ses kilos, c’est faire le choix de les voir réapparaître. 

Fourchette & Bikini nous en dit plus sur ces freins psychologiques qui nous empêchent de maigrir.

L’histoire familiale : quand maigrir c’est trahir

Parfois, en maigrissant, on a l’impression de trahir sa famille, et comme on veut rester fidèle aux nôtres, notre inconscient freine notre perte de poids. 

• Quand on vient d’une famille ronde. Vouloir maigrir quand le reste de notre famille est enrobé, c’est comme déclarer à tout notre clan «je veux être différente, et donc je ne veux plus vous ressembler ». Quand perdre du poids signifie trahir symboliquement sa famille, notre inconscient fait le reste ; et on a beau tout essayer, nos kilos restent bien accrochés. 

Quand manger c’est aimer. Les repas du soir ensemble, les dimanches midi où l’on se retrouve tous…La nourriture possède une dimension affective forte dans beaucoup de familles. Dans ces cas la, on mange plus pour témoigner son affection que pour la nourriture en elle-même. Et on ne regarde jamais la quantité, ni le nombre. Parce que dire « non merci » à un plat revient à dire non à la personne qui l’a tendu, à celle qui s’est mise aux fourneaux toute la journée, à toute la tablée qui mange encore. Résultat : on mange plus que nécessaire, sans écouter sa faim ni sa satiété. Un schéma que l’on reproduit hors du cocon familial : sans savoir pourquoi, on termine toujours ses plats, on se ressert même quand on n’a plus faim. Et on ne maigrit pas…

Besoin d’aide pour maigrir ? Découvrez notre groupe de régimeuses.

Du réconfort dans la nourriture : parce que manger c’est se réfugier

Notre quotidien n’est pas toujours facile. Et parfois, la nourriture et les kilos sont comme une barrière que l’on va dresser entre nous et nos problèmes. 

Parce qu’on confond aliments et médicaments. Solitude, stress, déception : pas de scoop, notre frigo est notre refuge n°1 en cas de coup dur émotionnel. Mais il ne faut pas oublier que quand manger répond à un besoin psychologique et non physiologique, on stocke directement toutes les graisses ! 
En plus, ce réconfort est trompeur, car manger pour compenser ou tenter d’oublier ses problèmes fait qu’on ne les affronte ni ne les confronte. On se focalise sur son poids qui grimpe, mais on fait l’impasse sur le pourquoi on s’est mis à manger. 

Parce qu’on ne réussit pas à s’affirmer. Quand on a l’habitude d’être un bon petit soldat qui encaisse tout en silence, on laisse nos colères enfouies bien profondément en nous pour ne pas faire de vagues. Mais ces colères enfouies, notre organisme a du mal à les digérer, et elles finissent par peser véritablement sur notre silhouette. Tout ce qu’on tait, notre corps va l’extérioriser pour nous. Et comme maigrir c’est un acte d’affirmation de soi, impossible de perdre du poids tant qu’on n’ose pas être soi-même et se faire entendre. 

Stéphanie a perdu 10 kilos en 3 mois. Découvrez comment.

Mal dans son corps : devoir réinvestir son corps 

Parfois on ne parvient par à maigrir parce qu’inconsciemment, nos kilos nous protègent. 

Les kilos comme bouclier anti-désir. Lorsque l’on est mal à l’aise avec son corps, on utilise nos kilos en bouclier qui nous protègent des autres, et du regard des hommes en particulier. Inconsciemment, ces kilos nous rassurent, car ils empêchent les autres de venir vers nous, et nous d’aller vers eux. Maigrir, c’est réinvestir sa capacité à séduire et être séduite, un cap qu’on peut avoir peur de franchir ; alors même si au fond on veut maigrir, on garde nos kilos pour nous protéger. 

La peur de ne plus se retrouver. Même quand on est mal à l’aise avec son physique, on est toujours envahie par le doute à l’idée de se débarrasser définitivement de nos kilos en trop. Car même si notre corps nous fait horreur, on a construit notre identité avec lui.  Devenir mince c’est devenir une nouvelle personne, basculer dans l’inconnu. Plus on veut maigrir, plus l’angoisse de se perdre est grande. Car qui dit perte de poids dit changement de garde-robe, du regard des autres sur nous… Face à tous ces bouleversements, on peut inconsciemment choisir de rester en terrain connu, celui du surpoids. 

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Comment la réflexologie faciale et crânienne va vous soulager ?

Vous êtes régulièrement sujette aux coups de stress ? Et si vous essayiez la réflexologie faciale et crânienne ? Héritage de la médecine traditionnelle chinoise, cette technique de relaxation compte de plus en plus d’adeptes. Comment ça marche ? Quels en sont les bienfaits ?… On fait le point avec Myriam Ferron, réflexologue à Paris.

La réflexologie faciale et crânienne, c’est quoi ?

La réflexologie faciale et crânienne est une technique de relaxation manuelle, aux répercussions positives sur l’ensemble du corps. « On part du postulat que tout le corps est représenté sur le visage, explique Myriam Ferron, réflexologue. La tête contient des zones réflexes (il y en aurait pas moins de 300) qui correspondent à un organe ou à une partie du corps. En stimulant ces points spécifiques, il est possible d’atteindre et de soulager le corps dans sa globalité ». Par exemple, la commissure des lèvres correspond aux reins, l’arête du nez à la colonne vertébrale, le contour de la bouche au système digestif et l’arcade sourcilière à la ceinture scapulaire (omoplates, clavicules et sternum).

Les bienfaits de réflexologie faciale et crânienne

La réflexologie faciale et crânienne possède de nombreuses vertus. Avant tout réputée pour ses effets calmants et relaxants, elle procure une profonde sensation de détente physique et psychique. Au-delà de son action apaisante, elle soulage également certaines douleurs : 

> Diminue les douleurs dorsales et articulaires
> Calme les migraines
> Soulage les troubles digestifs
> Apaise les troubles pré-menstruels et liés à la ménopause
> Active la micro-circulation sanguine

Attention : la réflexologie faciale et crânienne n’est pas reconnue par la médecine traditionnelle. Si certains maux persistent ou entraînent de vraies incapacités, une consultation avec un professionnel de santé s’impose.

Comment se déroule une séance en cabinet ?

On trouve désormais des cabinets de réflexologie un peu partout en France. Dans son cabinet du 12ème arrondissement de Paris, Myriam Ferron recommande d’opter pour des séances de 60 minutes (70 €). « Je débute systématiquement par un entretien sur les antécédents médicaux et les attentes de mon client », indique notre experte. Installée derrière le visage de son patient (qui est allongé sur une table de massage), la reflexologue commence par exercer des pressions douces sur l’ensemble du corps, de façon à jauger l’état de la personne et apprivoiser son corps en douceur. « En début de séance, je propose toujours un exercice de respiration (3 inspirations/expirations) pour oxygéner le cerveau et les tissus », poursuit Myriam Ferron. Le travail démarre par la nuque, le haut des trapèzes, puis le visage. D’abord le front, où la reflexologue effectue des mouvements de lissage et des points de pressions sur les zones reflexes, puis le reste du visage selon les besoins du sujet. Elle descend ensuite sur les mâchoires, avant de remonter sur les sutures du cranes (les intersections entre les différents os du crane où se logent les tensions). « J’appuie en haut du front puis j’exerce des points de pression en suivant une ligne imaginaire qui descend jusqu’à la base du crâne. Cela active la micro-circulation sanguine et fait énormément de bien », précise celle qui se présente comme « une apporteuse de bien-être ». Enfin, elle termine le protocole en refaisant des points de pressions sur tout le corps.

Exercice de réflexologie faciale et crânienne à faire à la maison

S’il est essentiel de suivre une formation pour pouvoir pratiquer correctement la réflexologie faciale et crânienne, certains gestes simples peuvent soulager immédiatement à la maison. « L’arcade sourcilière est une zone intéressante à travailler. Cela permet de détendre le haut du dos où résident les tensions liées au stress », explique Myriam Ferron. Le bon geste : les doigts alignés et du bout des doigts, on suit l’arcade sourcilière depuis le début du sourcil au niveau du nez en effectuant un mouvement de lissage sans trop appuyer. Autre manip’ : en partant de l’extrémité externe du sourcil, on pince et on soulève l’os du sourcil. A répéter pendant 10 secondes en évitant de bouger et monter ses épaules.

https://www.elle.fr/Beaute/Massage/Reflexologie-cranienne-et-faciale-3711454

Réflexologie plantaire : prévention et apaisement

« Le réflexologie est l’étude des réflexes », souligne l’Association canadienne de réflexologie (ACR). Cette approche manuelle est basée sur des pressions, appliquées sur des zones réflexes des pieds, pour la réflexologie plantaire. Ses promoteurs vantent des bienfaits sur la gestion du stress et autre prévention de troubles fonctionnels divers (digestifs…).

Quelles origines ? La réflexologie plantaire fait partie des médecines naturelles. La trace la plus ancienne d’une discipline apparentée remonte à 2 330 ans avant Jésus Christ, en Egypte. Elle est aussi présente en médecine chinoise et dans la tradition hindoue.

Le principe. Elle part du postulat selon lequel le pied est la représentation miniaturisée du corps humain. Autrement dit, « à chaque zone réflexe du pied – mais aussi des mains et des oreilles, n.d.l.r. – correspond un organe, une glande ou une partie spécifique du corps », poursuit l’ACR. Le thérapeute exerce des pressions sur ces zones réflexes qui « permettent de localiser les tensions et de rétablir l’équilibre dans les parties du corps correspondantes ».

762 réflexologues

« La fonction première de la réflexologie est préventive », précise, sur son site internet, Céline Chauvel, qui se définit comme « réflexothérapeute », à Nantes. « Elle est également indiquée pour soulager des troubles fonctionnels ». De son côté, la Fédération française de réflexologie (FFR) insiste sur ses vertus apaisantes : « le stress étant à l’origine de nombreux dysfonctionnements physiques et psychiques ». La FFR regroupe aujourd’hui 762 réflexologues et 20 centres de formation certifiés. Pour en savoir davantage et rechercher un professionnel, rendez-vous sur http://reflexologues.fr/.

https://www.ladepeche.fr/2019/03/05/reflexologie-plantaire-prevention-et-apaisement,8051059.php